Fév/mars 2006
Rapport mission du 15 février au 15 mars 2006
LES RUCHES
Françoise et Alain Boinet.
Nos séjours sont basés à Parakou, aux côtés des membres de l'ONG Garani.
Nous sommes d'abord allés constater l'avancement des travaux du nouveau dispensaire de Kokobé. Après un état des lieux, Alain a décidé de procéder avec le maçon à la consolidation d'un poteau de soutien en façade.
Nous nous sommes ensuite concentrés sur la poursuite de notre projet mis en place en décembre 2003 : “ la construction de ruches kenyanes ”. Sous la direction d'Abdoulaye D Moumouni, responsable apicole de l'ONG Garani, la décision a été prise d'équiper 2 villages de brousse situés à 70 km au Nord de Parakou. SINISSON sur la commune de N'DALI : 87 familles pour 972 habitants et le village d' INA sur la commune de BEMBEREKE.
Sinisson nous a particulièrement sensibilisés: ce sont les femmes, avec l'aval du chef du village, qui souhaitaient être propriétaires des ruches afin de commercialiser leur propre miel. Nous avons donc, après l'achat des matériaux nécessaires (ciment, fer, bois, tôles... ) procédé à la fabrication de 6 ruches, devenant propriété du groupement de femmes, dont le bureau n'est composé “ que ” de femmes. 6 autres ruches ont été construites au village d'INA dans les mêmes conditions de fabrication. La première récolte sera pour octobre 2006 et donnera environ 15 litres de miel par ruche. .
Pourquoi la “ ruche kenyane ” ?
Le modèle a été copié sur des ruches en bois du Kenya. Le bois résistant mal aux termites et à la saison des pluies, Abdoulaye, au cours de sa formation, a donc imaginé cette même ruche en ciment. Garani a fait faire par un ferronnier un gabarit, permettant de fabriquer les pièces en ciment (fond, côtés, bouts). Ce gabarit est prêté aux nouveaux groupements d'apiculteurs. Garani apporte conseils, appuis et aides techniques, aujourd'hui, à .,9 groupements d'apiculteurs.
La ruche Kenyane a une durée de vie de 15 ans minimum, coûte environ 15 euros et permet à une famille de dégager un revenu à partir de 2 ruches.
Le miel est racheté brut aux producteurs par Garani qui en assure le filtrage, la mise en bouteille, l'étiquetage et la vente (dans la région du Borgou, mais aussi sur Cotonou).
Les apiculteurs formés par Garani, sont sensibilisés à l'environnement et à la protection des sites apicoles. Ils s'engagent à planter un nombre, défini au préalable, d'arbres sur ces sites.
Les petites ruches en bois, une fois enduites de bouses de vache, sont placées dans les arbres en brousse, pour attirer les abeilles.
Une fois colonisées, l’essaim est transféré dans la ruche “ Kenyane ” en ciment.
Au cours de notre séjour, nous avons assisté à l'audit du centre de santé de Guéma, réalisé par 3 personnes déléguées par le Ministère de la Santé. L'audit s'est révélé positif puisqu'il a abouti à l'agrément du centre par le Ministère.
Nous avons aussi pris note des besoins de l'ONG en matière de ramassage et destruction des ordures ménagères. Nous avons à ce jour quelques contacts en France et en Belgique, avec des sociétés spécialisées dans le traitement des déchets dans les pays en développement.
Un peu d'émotion au cours de ce séjour. La rencontre de Zoubératou et de Laura, après 2 ans de correspondance écrite. Zoubératou a 12 ans, habite Gamia.
LES RUCHES
Françoise et Alain Boinet.
Nos séjours sont basés à Parakou, aux côtés des membres de l'ONG Garani.
Nous sommes d'abord allés constater l'avancement des travaux du nouveau dispensaire de Kokobé. Après un état des lieux, Alain a décidé de procéder avec le maçon à la consolidation d'un poteau de soutien en façade.
Nous nous sommes ensuite concentrés sur la poursuite de notre projet mis en place en décembre 2003 : “ la construction de ruches kenyanes ”. Sous la direction d'Abdoulaye D Moumouni, responsable apicole de l'ONG Garani, la décision a été prise d'équiper 2 villages de brousse situés à 70 km au Nord de Parakou. SINISSON sur la commune de N'DALI : 87 familles pour 972 habitants et le village d' INA sur la commune de BEMBEREKE.
Sinisson nous a particulièrement sensibilisés: ce sont les femmes, avec l'aval du chef du village, qui souhaitaient être propriétaires des ruches afin de commercialiser leur propre miel. Nous avons donc, après l'achat des matériaux nécessaires (ciment, fer, bois, tôles... ) procédé à la fabrication de 6 ruches, devenant propriété du groupement de femmes, dont le bureau n'est composé “ que ” de femmes. 6 autres ruches ont été construites au village d'INA dans les mêmes conditions de fabrication. La première récolte sera pour octobre 2006 et donnera environ 15 litres de miel par ruche. .
Pourquoi la “ ruche kenyane ” ?
Le modèle a été copié sur des ruches en bois du Kenya. Le bois résistant mal aux termites et à la saison des pluies, Abdoulaye, au cours de sa formation, a donc imaginé cette même ruche en ciment. Garani a fait faire par un ferronnier un gabarit, permettant de fabriquer les pièces en ciment (fond, côtés, bouts). Ce gabarit est prêté aux nouveaux groupements d'apiculteurs. Garani apporte conseils, appuis et aides techniques, aujourd'hui, à .,9 groupements d'apiculteurs.
La ruche Kenyane a une durée de vie de 15 ans minimum, coûte environ 15 euros et permet à une famille de dégager un revenu à partir de 2 ruches.
Le miel est racheté brut aux producteurs par Garani qui en assure le filtrage, la mise en bouteille, l'étiquetage et la vente (dans la région du Borgou, mais aussi sur Cotonou).
Les apiculteurs formés par Garani, sont sensibilisés à l'environnement et à la protection des sites apicoles. Ils s'engagent à planter un nombre, défini au préalable, d'arbres sur ces sites.
Les petites ruches en bois, une fois enduites de bouses de vache, sont placées dans les arbres en brousse, pour attirer les abeilles.
Une fois colonisées, l’essaim est transféré dans la ruche “ Kenyane ” en ciment.
Au cours de notre séjour, nous avons assisté à l'audit du centre de santé de Guéma, réalisé par 3 personnes déléguées par le Ministère de la Santé. L'audit s'est révélé positif puisqu'il a abouti à l'agrément du centre par le Ministère.
Nous avons aussi pris note des besoins de l'ONG en matière de ramassage et destruction des ordures ménagères. Nous avons à ce jour quelques contacts en France et en Belgique, avec des sociétés spécialisées dans le traitement des déchets dans les pays en développement.
Un peu d'émotion au cours de ce séjour. La rencontre de Zoubératou et de Laura, après 2 ans de correspondance écrite. Zoubératou a 12 ans, habite Gamia.