Avril 2004
Compte-rendu de la mission du 2 au 30 avril 2004
Ont participé à première mission 2004 :
Jean Pierre et Anne Marie Massin
Jean Michel Thomas de l'association Christian Steunou
Daniel Dagorne de l'association Christian Steunou
Tchakou : la coopérative
Dès notre arrivée nous nous sommes rendus à TCHAKOU où nous avons rencontré Pierre Honoue le responsable de la petite coopérative agricole du village. Il venait de recevoir un chargement de noix de palme et les femmes étaient déjà au travail. Elles récupèrent les noix une par une, puis les plongent dans une grande marmite qu'elles font bouillir. Quand les noix sont ramollies elles les passent dans une broyeuse. Le jus récolté est alors cuit puis filtré. Leur principal souci c'est le stockage car ils n'ont aucun récipient pour conserver leur huile. Nous sommes en pourparler ici en France pour acheter d' anciens tanks à lait en inox que nous leur ferons parvenir dans un prochain conteneur. Mais Pierre nous demande si, en attendant, on ne peut pas envisager l'achat d'une citerne en plastique. Il aimerait également que l'on remplace les fûts de 200 litres dans lesquels ils cuisent l'huile par un clarificateur. Ce que nous faisons bien volontiers car les femmes qui travaillent à l'extraction de l'huile rouge vont pouvoir la produire et la conserver dans de bonnes conditions et la mettre sur le marché quand elle va se faire rare.
Tchakou : le centre de santé
Puis nous nous sommes rendus au centre de santé. Denis et Nelly sont toujours fidèles au poste. Bernadette a repris son travail avec le plus souvent son petit garçon dans le dos. Une nouvelle aide-soignante a été recrutée pour la seconder car Hippolyte est parti à PARAKOU faire ses études d'infirmier. Le centre est bien fréquenté. Un souci toutefois, la pompe immergée est hors d'usage donc il n'est plus possible d'avoir l'eau courante. Le château d'eau a été reconstruit, solidement cette fois.
Le centre de ressources est maintenant opérationnel et n'attend plus que du mobilier (tables, chaises, tableaux etc. ). Nous avons été très déçus par le travail de l'entrepreneur Parfait Saïzonou. Les finitions ont été bâclées. Il nous a promis de reprendre les malfaçons les plus évidentes. A suivre donc par les prochains "missionnaires" qui partiront en novembre.
Dassa et Zagnanado: le montage des salles de radiologie
L'essentiel restait à faire: remonter les 2 salles de radiologie ! Très vite de nombreux problèmes sont apparus:
- salle trop petite à DASSA.
- l'installation d'un poteau électrique et d'un transformateur non réalisée - le manque total d'outillage.
- impossibilité de trouver un engin de levage. ,
En outre , les conditions climatiques n'étaient pas des plus favorables 40° au moins ! Bref, nous ne nous sommes pas ennuyés !Nous avons passé 1 mois au BENIN à reconstituer ce puzzle ô combien délicat et fragile. Après bien des efforts et des surprises en tous genres, la mise sous tension de ces appareils a pu s'effectuer, permettant à l'équipe d'envisager leur future utilisation avec optimisme. La suite appartient maintenant aux techniciens spécialistes. En effet, après une période d'inactivité aussi longue, la mise en marche de ces "usines à rayons X "doit s'entourer d'un maximum de précautions. Il reste également à assurer les puissances électriques nécessaires à leur fonctionnement. Nous avons atteint nos objectifs et les 2 salles sont maintenant opérationnelles, celle de l'hôpital de LOUDEAC à l'hôpital de DASSA et celle du groupe médical de QUINTIN à ZAGNANADO.
La principale leçon à tirer d'une telle expérience est la prise de conscience de la difficulté de gérer une telle opération. En effet, malgré toutes les précautions prises lors du démontage, du stockage, de la manutention d'un matériel lourd et encombrant (qu'il soit neuf ou de récupération ), on ne peut préjuger de son état à la réception. Les surprises, bonnes ou mauvaises, nous les découvrons au fur et à mesure du remontage. La réussite ou l'échec tient à la résistance aux chocs d'un filament comparable à celui d'une ampoule, il se situe dans le "tube", partie essentielle de la radiologie. C'est là que se fabriquent les rayons X.
On prend alors conscience que toute l'énergie , tous les moyens financiers et humains engagés ne tiennent qu'à un "cheveu".
A DASSA, nous avons fait la connaissance de Clément qui cumule provisoirement les fonctions de chirurgien et de directeur de l'hôpital . Nous avons beaucoup apprécié son accueil et avons été conquis par sa gentillesse et son dévouement. Les bâtiments de l'hôpital sont neufs mais sous-équipés. Nous avons fait le point sur les besoins les plus urgents et allons faire le maximum pour y répondre. L'expédition d'un conteneur est prévue dans les mois à venir.
Le travail n'est pas terminé, loin s'en faut ! C'est pourquoi il nous faut trouver des fonds: l'expédition d'un conteneur de 60m3 avoisine les 4500 euros. La trésorière profite de cette missive pour rappeler que beaucoup d'adhérents n'ont pas encore réglé leur cotisation 2004
(30 euros )
Ont participé à première mission 2004 :
Jean Pierre et Anne Marie Massin
Jean Michel Thomas de l'association Christian Steunou
Daniel Dagorne de l'association Christian Steunou
Tchakou : la coopérative
Dès notre arrivée nous nous sommes rendus à TCHAKOU où nous avons rencontré Pierre Honoue le responsable de la petite coopérative agricole du village. Il venait de recevoir un chargement de noix de palme et les femmes étaient déjà au travail. Elles récupèrent les noix une par une, puis les plongent dans une grande marmite qu'elles font bouillir. Quand les noix sont ramollies elles les passent dans une broyeuse. Le jus récolté est alors cuit puis filtré. Leur principal souci c'est le stockage car ils n'ont aucun récipient pour conserver leur huile. Nous sommes en pourparler ici en France pour acheter d' anciens tanks à lait en inox que nous leur ferons parvenir dans un prochain conteneur. Mais Pierre nous demande si, en attendant, on ne peut pas envisager l'achat d'une citerne en plastique. Il aimerait également que l'on remplace les fûts de 200 litres dans lesquels ils cuisent l'huile par un clarificateur. Ce que nous faisons bien volontiers car les femmes qui travaillent à l'extraction de l'huile rouge vont pouvoir la produire et la conserver dans de bonnes conditions et la mettre sur le marché quand elle va se faire rare.
Tchakou : le centre de santé
Puis nous nous sommes rendus au centre de santé. Denis et Nelly sont toujours fidèles au poste. Bernadette a repris son travail avec le plus souvent son petit garçon dans le dos. Une nouvelle aide-soignante a été recrutée pour la seconder car Hippolyte est parti à PARAKOU faire ses études d'infirmier. Le centre est bien fréquenté. Un souci toutefois, la pompe immergée est hors d'usage donc il n'est plus possible d'avoir l'eau courante. Le château d'eau a été reconstruit, solidement cette fois.
Le centre de ressources est maintenant opérationnel et n'attend plus que du mobilier (tables, chaises, tableaux etc. ). Nous avons été très déçus par le travail de l'entrepreneur Parfait Saïzonou. Les finitions ont été bâclées. Il nous a promis de reprendre les malfaçons les plus évidentes. A suivre donc par les prochains "missionnaires" qui partiront en novembre.
Dassa et Zagnanado: le montage des salles de radiologie
L'essentiel restait à faire: remonter les 2 salles de radiologie ! Très vite de nombreux problèmes sont apparus:
- salle trop petite à DASSA.
- l'installation d'un poteau électrique et d'un transformateur non réalisée - le manque total d'outillage.
- impossibilité de trouver un engin de levage. ,
En outre , les conditions climatiques n'étaient pas des plus favorables 40° au moins ! Bref, nous ne nous sommes pas ennuyés !Nous avons passé 1 mois au BENIN à reconstituer ce puzzle ô combien délicat et fragile. Après bien des efforts et des surprises en tous genres, la mise sous tension de ces appareils a pu s'effectuer, permettant à l'équipe d'envisager leur future utilisation avec optimisme. La suite appartient maintenant aux techniciens spécialistes. En effet, après une période d'inactivité aussi longue, la mise en marche de ces "usines à rayons X "doit s'entourer d'un maximum de précautions. Il reste également à assurer les puissances électriques nécessaires à leur fonctionnement. Nous avons atteint nos objectifs et les 2 salles sont maintenant opérationnelles, celle de l'hôpital de LOUDEAC à l'hôpital de DASSA et celle du groupe médical de QUINTIN à ZAGNANADO.
La principale leçon à tirer d'une telle expérience est la prise de conscience de la difficulté de gérer une telle opération. En effet, malgré toutes les précautions prises lors du démontage, du stockage, de la manutention d'un matériel lourd et encombrant (qu'il soit neuf ou de récupération ), on ne peut préjuger de son état à la réception. Les surprises, bonnes ou mauvaises, nous les découvrons au fur et à mesure du remontage. La réussite ou l'échec tient à la résistance aux chocs d'un filament comparable à celui d'une ampoule, il se situe dans le "tube", partie essentielle de la radiologie. C'est là que se fabriquent les rayons X.
On prend alors conscience que toute l'énergie , tous les moyens financiers et humains engagés ne tiennent qu'à un "cheveu".
A DASSA, nous avons fait la connaissance de Clément qui cumule provisoirement les fonctions de chirurgien et de directeur de l'hôpital . Nous avons beaucoup apprécié son accueil et avons été conquis par sa gentillesse et son dévouement. Les bâtiments de l'hôpital sont neufs mais sous-équipés. Nous avons fait le point sur les besoins les plus urgents et allons faire le maximum pour y répondre. L'expédition d'un conteneur est prévue dans les mois à venir.
Le travail n'est pas terminé, loin s'en faut ! C'est pourquoi il nous faut trouver des fonds: l'expédition d'un conteneur de 60m3 avoisine les 4500 euros. La trésorière profite de cette missive pour rappeler que beaucoup d'adhérents n'ont pas encore réglé leur cotisation 2004
(30 euros )